Le blocus de Leningrad dans l’objectif du photojournaliste Boris Koudoaïrov

Boris Koudoïarov/Rosphoto
Le photojournaliste Boris Koudoaïrov passa les huit cent soixante-douze jours que dura le blocus de Leningrad dans la ville assiégée. Grand classique du reportage de guerre, son Cycle de Leningrad est un témoignage inestimable de la résistance exceptionnelle des habitants de la ville martyrisée.

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Quiconque n’a pas enduré le blocus que l’armée allemande imposa à Leningrad ne pourra jamais vraiment se représenter la tragédie subie par ceux qui restèrent assiégés près de neuf cents jours. La ville était à peine ravitaillée, les réseaux de distribution d’eau, de chaleur et d’électricité étaient souvent défaillants. Les habitants furent littéralement contraints de survivre : ils brûlaient des livres, des meubles pour se chauffer et faire fondre la glace de la Neva nécessaire pour se laver et préparer de la soupe avec de la colle pour papier peint... Entre septembre 1941 et le 27 janvier 1944, date à laquelle le blocus fut complètement levé, périt plus d’un million de personnes.

>>> Infographie: les souffrances et l’héroïsme de Leningrad assiégée en chiffres 

Boris Koudoaïrov (1898-1973) était correspondant de guerre du journal Komsomolskaïa Pravda. Il fit plus de trois mille photographies, il filma la vie des habitants et des soldats qui défendaient la ville en première ligne. C’est notamment grâce aux témoignages qu’il nous a laissés que nous pouvons aujourd’hui mieux imaginer ce que fut l’un des épisodes les plus terribles de la Seconde Guerre mondiale.

Nous vous présentons ici certains des clichés de Boris Koudoaïrov qui ont récemment fait l’objet de l’exposition Le Visage du Blocus à la galerie ROSFOTO de Saint-Pétersbourg.

Un chou au lieu de roses, 1942

La perspective Nevski pendant le blocus, 1943

Défenseurs de Leningrad, 1941-1944

Pouchkine. Palais Alexandre, 1944 (Cette ville de la banlieue de Leningrad fut occupée par l’armée allemande. Elle laissa derrière elle un cimetière dans la cour de l’ancien palais impérial.)

Ladoga. Du pain pour Leningrad, 1942

DCA. Poste №1 – Cathédrale Saint-Isaac, 1941

Leningrad pendant le blocus. Evacuation des blessés après un raid aérien, 1943

Une rue de la ville assiégée, 1942 (Sur les affiches, on lit notamment : « L’ennemi est aux portes de Leningrad », « Toutes nos forces pour défendre notre ville ! »)

Des habitants de la ville et des soldats lisent l’ordre  aux armées du front de Leningrad sur la levée du blocus, 1944

Défenseurs de Leningrad, 1941-1944

Une rue de la ville assiégée, 1941-1943

La perspective Nevski pendant le blocus, 1941

Jeunes soldates de la DCA, 1941–1944

La perspective Nevski pendant le blocus, 1941 (Sur la palissade, on lit : « Avancez doucement. Danger. Bombe non explosée »)

Bombardement d’artillerie sur la perspective Nevski, 1942

Évacuation, 1941

Opérateur de prises de vue dans une rue de la ville assiégée, 1941

Création de la Septième symphonie de Dmitri Chostakovitch dans la Grande salle de la philharmonie de Leningrad, 1941

Une rue de la ville assiégée, 1941

Le poste de DCA sur le toit de l’Institut de formation des bibliothécaires , 1941-1944

Une rue de Leningrad, 1942

Matelots sur le quai du Palais, 1942

La leçon ne s’interrompt pas, 1942

La perspective Nevski pendant le blocus, 1941-1944

Une rue de la ville assiégée, 1942 (Sur l’affiche, on lit : « Soldats de l’Armée rouge, sauvez-nous ! »)

Combats pour la levée totale du blocus de Leningrad. 1ère ligne de défense allemande, 1944

Combats à Poulkovo, 1944

Une rue de la ville assiégée. Queue pour la dernière édition du journal, 1942-1943

Façade du palais de Peterhof détruit, 1943

Dans cet autre article, nous vous narrions le destin de pilotes soviétiques ayant combattu sans jambes pendant la Seconde Guerre mondiale.

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